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Lescombats s’enchaînent et peu à peu, les finalistes apparaissent au tableau d’affichage : Doscoi, Songohan, Krilin et Trunks, venu du futur. Les quatre finalistes vont alors devoir emprunter un tunnel afin de rejoindre leurs zones de combat respectives où ils devront affronter de nouveaux adversaires, dignes représentants de chaque galaxie. Mais ces derniers
lessept mercenaires serie streaming. par | Juin 4, 2021 | Non classé | 0 commentaires | Juin 4, 2021 | Non classé | 0 commentaires
Synopsis L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs
Pourse défendre des bandits impitoyables qui pillent leurs récoltes, des fermiers mexicains font appel à sept valeureux cowbows venus de l’Ouest. Ces sept mercenaires vont se retrouver plongés dans une lutte sans merci pour la justice et pour l’honneur. Peut-être mon film préféré.
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La sortie du remake des 7 Mercenaires sur grand écran prouve que le western est toujours présent dans la course au box-office. Retour sur les films cultes qu’il faut avoir vu. Les 7 Mercenaires d’Antoine de FuquaPour faire tomber l’industriel Bartholomew Bogue qui règne en maître sur la ville, les habitants décident d’engager sept hors-la-loi. Le film est un remake du film du même nom sorti en en 1960, lui-même inspiré des Sept Samouraïs. Crédit photo Sony PicturesL’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford Jesse James, le bandit le plus aimé d’Amérique, est devenu une superstar au XIXème siècle. De nombreux récits ont repris l’histoire de ce personnage fascinant. Autant craint qu’admiré, il se battait au nom d’une cause noble se venger de l’Union qui avait gâché sa vie. Mais la vedette va connaître un triste sort, à cause du jeune Robert Redford qui vénère et jalouse Jesse James. Crédit photo Warner Bros. FrancePour une poignée de dollars de Sergio LeoneLe premier film de la Trilogie du dollar signé par Sergio Leone composé aussi des films Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand. La ville de San Miguel est disputée par deux bandes rivales, Rodos qui font de la contrebande d’alcool et les Baxter, des trafiquants d’armes. Mais un jour, un inconnu au poncho Clint Eastwood arrive dans la ville et s’immisce entre les deux rivaux…Crédit photo Tamasa DistributionLes Huit Salopards de Quentin TarantinoLe huitième film de Quentin Tarantino, un western enneigé qui plante le décor d’une vengeance sanglante. Huit personnages hauts en couleur et au passé trouble, se retrouvent coincés dans une mercerie le temps d’une tempête de neige. Un huis clos sous tension. Crédit photo SNDTrue Grit des frères CoenUne jeune fille de 14 ans quitte sa terre natale pour venger la mort de son père tué par Tom Chaney. Courageuse et téméraire, elle s’entoure d’une bande mal assortie Reuben Cogburn surnommé “Rooster”, le coq, un alcoolique au caractère bien trempé et LaBoeuf, un ranger du Texas, également décidé à arrêter Chaney. Crédit photo Paramount Pictures FranceThe Revenant d’Alejandro González Iñárritu Le film qui a permis à Leonardo DiCaprio de décrocher enfin l’Oscar du meilleur acteur ! Entre une nature impitoyable et des hommes qui le sont encore plus, chacun essaie de survivre au milieu d’une Amérique profondément sauvage. Glass, un trappeur, est brièvement blessé et laissé pour mort par son équipage. Animé par un sentiment de vengeance, il va devoir se battre contre les éléments pour aller jusqu’au bout de sa vendetta. Crédit photo 2015 Twentieth Century FoxLe Bon, la Brute et le Truand de Sergio LeoneUn grand classique, devenu une référence du genre. En pleine guerre de Sécession, trois hommes se lancent à la recherche d’un coffre d’or contenant une grande fortune. Tuco le Truand, Setenza la Brute et Joe le Bon, sont tous trois ennemis mais ont besoin les uns des autres pour parvenir à leur photo PinterestDjango Unchained de Quentin TarantinoAu milieu du XIX siècle, avant la guerre de Sécession, le docteur King Schultz fait l’acquisition de l’esclave Django. Il lui promet la liberté si ce dernier l’aide à traquer une bande de hors-la-loi qu’il pourchasse. Un Tarantino qui apporte sa petite touche vengeresse au passé où l’on retrouve Leonardo DiCaprio effrayant dans le rôle du méchant. Crédit photo Sony Pictures Releasing FranceRio Bravo d’Howard HawksUn shérif John Wayne arrête le frère de l’homme le plus puissant de la région. Il se fait vite de nombreux ennemis… D’autant qu’il n’a pour alliés qu’une bande de bras cassés un vieillard boiteux, un adjoint ivrogne, une joueuse de poker, un hôtelier mexicain et un gosse. Un western de légende. Crédit photo PinterestComancheria de David Mackenzie Deux frères, dont la mère vient de mourir, sont pris à la gorge ils doivent rembourser au plus vite une énorme dette, sans quoi la propriété familiale sera saisie. Les deux hommes n’ont qu’une seule option, se transformer en braqueurs de banque. Mais très vite, un ranger se retrouve à leurs trousses, décidé à les arrêter. Un western contemporain sur les dérives du pouvoir absolu de l’ photo Paramount Pictures Germany / Lorey SebastianImpitoyable de Clint EastwoodWilliam Munny, redoutable hors-la-loi, n’est plus que l’ombre de lui-même, reconverti en fermier. Hanté par ses vieux démons, il va reprendre du service à la demande d’un jeune tueur pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy. Crédit photo PinterestDanse avec les Loups de Kevin CostnerLe premier film de Kevin Costner, encensé à sa sortie, a reçu pas moins de sept Oscars. En pleine Guerre de Sécession, le jeune lieutenant John Dunbar est envoyé dans les plaines du Dakota. Durant sa mission, il réussit à apprivoiser un loup. Il rencontre également le peuple sioux avec qui il se lie d’amitié jusqu’à connaître le même destin tragique… Crédit photo PinterestLa Horde Sauvage de Sam Peckinpah Au sud du Texas, une bande de hors-la-loi menée par Pike Bishop s’apprête à attaquer la compagnie de chemin de fer pour dérober la paie des employés. Mais ils ignorent que Duke Thornton, un ancien complice devenu ennemi, les attend avec des chasseurs de primes. L’affaire tourne au cauchemar et au bain de sang. Western pessimiste, le film ose montrer un cow-boy qui n’est plus le gentil sans reproche, dans un monde où bons et méchants sont photo PinterestLa Prisonnière du désert de John Ford Le film marque un tournant pour le réalisateur Tom Ford comme pour l’acteur John Wayne. Le film apparaît plus sombre que leurs précédents, montrant un héros aux actions parfois discutables. John Wayne se glisse dans la peau d’Ethan, dont la famille a été massacrée et qui part à la recherche de sa nièce enlevée par les Indiens… Crédit photo PinterestIl était une fois dans l'Ouest de Sergio LeoneUn grand western connu notamment pour son air d’harmonica lancinant composé par Ennio Morricone. Sergio Leone signe un chef-d’œuvre à la tension étouffante. Un film lent où chaque regard compte. Crédit photo Pinterest
Célèbre pour son thème musical, ses nombreuses têtes d’affiche, ses scènes d’anthologies, Les Sept Mercenaires demeure dans nos mémoires parmi les westerns les plus mythiques. Ce n’est pourtant pas un des grands maîtres du genre qui le signe, et le film apparaît plutôt tardivement dans l’histoire des studios hollywoodiens. Le revoir plus de quarante ans après sa sortie permettra peut-être de mieux définir sa place et son influence…Ce qui caractérise avant tout Les Sept Mercenaires, c’est que rien ne lui appartient vraiment. Tout y est emprunté. À commencer par le scénario puisqu’il s’agit du remake du plus connu des films d’Akira Kurosawa Les Sept Samouraïs 1954. Bien que l’ère d’Edo soit troquée contre le Far West, l’intrigue reste inchangée, contrairement au sujet. Kurosawa s’intéressait plutôt à l’aspect tragique du samouraï, à son devoir vis-à-vis de la paysannerie, à son code d’honneur qui confère à cette caste chevaleresque toute sa grandeur mais aussi sa solitude, à comment elle est vouée à disparaître. Remplacer un samouraï par un mercenaire ce qui hérissa l’épiderme du maître japonais suffit à modifier intégralement le sens du récit. Sturges en profite plutôt pour réinvestir tous les typages du héros classique du western. Il y a donc le sage vétéran Yul Brynner, l’intrépide justicier Steve McQueen, le mercenaire sentimental Charles Bronson, le jeune chien fou Horst Buchholz, le solitaire taciturne James Coburn, le repenti Robert Vaughn et l’arriviste Brad Dexter. Tous vus précédemment en solo mais encore jamais réunis à l’écran, ici par une histoire qui en fait les défenseurs de miséreux villageois opprimés. Le reste des personnages appartient aussi à la mythologie du western le bandit mexicain Eli Wallach, le chef de village veule, la farouche paysanne etc…John Sturges, en solide réalisateur/producteur, capable de gérer un grand spectacle qui alterne action et numéro de stars, sait maintenir sous respiration artificielle toutes ces figures, mais ne leur apporte pas beaucoup d’air frais. Si bien qu’au-delà du divertissement honnête, Les Sept Mercenaires reste un film bien impersonnel, efficace et agréable mais dénué de thématique profonde. Son intérêt en tant que classique » du cinéma se situe plutôt dans ce qui lui vaut ce titre honorifique, soit une place bien particulière dans l’histoire du western, celle du dernier souffle de vitalité qui précède le décès, un excessif regain de santé, trop beau pour être vrai. On sait qu’un genre cinématographique arrive à son terme quand son incapacité à se renouveler l’oblige à réutiliser tout ce qui l’a traversé, à la manière d’un dernier flash-back retraçant sa vie, où tous les fantômes qui la hantèrent se réunissent pour une ultime farandole. L’imminente fin du western n’était peut-être pas annoncée par le film de Sturges, mais il en portait les signes le western qui symbolisa à lui tout seul le cinéma de genre est mort de sa belle mort en 1962 au moment où John Ford signa L’Homme qui tua Liberty Valance. Imprimer la légende en était la conclusion. C’est donc en toute logique que, cette légende une fois imprimée sur pellicule, au début des années 1960, alors que la suprématie de l’Amérique était définitivement établie, le western n’eut plus de raison d’être, il pouvait s’éteindre avec l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Il ne restait plus qu’à le relire, le revisiter, ce qui conduit forcément à une forme parodique. Mais pour qu’elle soit opérante, pour qu’elle puisse aboutir en fin de compte à une analyse, il faut nécessairement qu’elle vienne de l’extérieur. C’est pourquoi le cinéma italien, alors le décalque distancié et outrancier d’Hollywood, sut mieux que ce dernier récupérer le western, le regarder sous un autre angle et le Sept Mercenaires fait donc figure de charnière entre deux cinémas dans l’évolution du genre. Il égraine tous les motifs qui feront du western transalpin ce qu’il fut, faisant le tri dans ce qu’il pourrait encore traiter et ce qui passera à la trappe. La galerie de personnage foisonnante lorgne timidement vers l’étalage de trognes des seconds couteaux suintants et crasseux des films de Sollima et Leone. Le scénario est souvent pur prétexte à l’exhibition comme le montre les démonstrations de talent successives au début du film. La musique omniprésente et percutante fameuse partition d’Elmer Bernstein donne immédiatement une couleur et un ton identifiable. Le remake permet de jouer sur la variation. Le problème indien est vite évacué le seul Indien du film finira dans un cercueil, et sera selon l’enjeu d’une scène de présentation dignement enterré, le reléguant au registre des affaires classées, écho bien-pensant aux idées progressistes qu’adoptèrent enfin les États-Unis. Même le casting regroupe certaines des vedettes qui orneront plus tard le western spaghetti Yul Brynner, Eli Wallach, James Coburn, Charles Bronson…. Bref, le film de Sturges tend à Cinecittà les ingrédients qu’elle va pouvoir cuisiner à sa guise. Et dès qu’il s’agit de cuisine, les Italiens sont toujours les plus forts…
Publié le mercredi 28 Septembre 2016 à 12h03 Denzel Washington, Chris Pratt et Antoine Fuqua s'attaquent au remake du classique du western américain. Heureusement, ils ont bien fait leurs devoirs ! Il y a des remakes plus casse-cou que d'autres. Il faut être sacrément bien armé pour s'attaquer au légendaire "7 mercenaires" de John Sturges, avec Steve McQueen, Yul Brynner, Charles Bronson, James Coburn, Robert Vaughn, Eli Wallach... Même s'il s'agissait déjà du remake américain des "7 samouraïs" d'Akira Kurosawa, cette épopée héroïque emportée par la musique d'Elmer Bernstein tient fermement sa place depuis 1960 dans les listes même les plus courtes des chefs-d'oeuvre du cinéma. Forts du succès de leur dernière collaboration, "Equalizer", Denzel Washington et le réalisateur Antoine Fuqua, déjà complices sur "Training Day", se sont lancés dans l'aventure. Ils se sont adjoint la nouvelle star de Hollywood Chris Pratt "Jurassic World" pour s'assurer un duo de tête qui tienne la route. Rutilant, oui. Mais encore faut-il que cette relecture moderne du mythe apporte quelque chose. Après avoir vu les bandes-annonces, on craignait le pire, une sorte de parodie avec les revolvers qui sortent du ceinturon plus vite que l'éclair, des morts spectaculaires au ralenti. De l'esbroufe et rien d'autre, quand dans l'original, les scènes de batailles sont aussi mémorables que limitées. Heureusement, c'est le soulagement au grand écran. Sans avoir les envolées lyriques ni la force de son prédécesseur, le western de Fuqua ne sombre jamais dans le ridicule. Il s'éloigne forcément de certaines considérations – la question de l'argent, du choix de vie entre fermiers et cowboys. C'est parfois contrariant, quand il choisit comme cadre une ville américaine de western lambda, près d'une mine d'or, avec juste une terreur locale comme dans le "Open range" de Kevin Costner, et en y ajoutant une histoire de vengeance personnelle au personnage joué par Washington, entré dans les bottes de Brynner. Mais l'essentiel reste la rédemption, la lutte de David contre Goliath qui vous fait prendre fait et cause pour ces bad boys soudain au service du Bien. Avec l'attente bien sûr de savoir lesquels vont tomber au champ d'honneur de ce côté, il y a même une surprise osée. Washington est égal à lui-même, Ethan Hawke offre une partition au-dessus du lot, Pratt est dans le fun, Vincent D'Onofrio est le plus surprenant. Dommage que les trois derniers ne soient pas plus charismatiques. Ce remake offre suffisamment de variations pour ne pas paraître une simple redite et Fuqua prouve qu'il est à la hauteur. Il fait oublier les piètres suites qui ont émaillé les années 60 et 70 et redonne une impérieuse envie de revoir l'original. C'est déjà un sacré mérite. A noter qu'il s'agit de la dernière composition de James Horner, décédé accidentellement en juin 2015. Antoine Fuqua, qui n'avait pas encore tourné la moindre scène, a alors découvert que Horner avait déjà écrit sa musique, sur la seule base du scénario, et s'apprêtait à lui en faire la surprise. Jean-Jacques Lecocq
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